Gaston Renondeau

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Gaston Renondeau
Gaston Renouveau à Vladivostok en 1918 pendant la Première Guerre mondiale.
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Gaston Renondeau, né le et mort le , est un militaire, traducteur depuis le japonais et homme de lettres français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Gaston-Ernest Renondeau a intégré l'École polytechnique avant de s'engager dans la carrière militaire, en tant qu'officier d'artillerie.

Attaché militaire français à Berlin[modifier | modifier le code]

Attaché militaire français à Berlin de 1932 à 1938 (la destination la plus prestigieuse à l'époque pour les attachés militaires[3]), il obtient le rang de capitaine, et devient général de brigade en 1932; général de division en 1936.

Au cours de cette période, il rédige notamment des rapports détaillant les préparatifs d'Adolf Hitler en vue de constituer la plus grande force militaire d'Europe pour assurer l'hégémonie allemande dans la région[4], y compris des preuves envoyées à la France selon lesquelles l'Allemagne prenait des dispositions en vue d'un conflit militaire de longue durée[5].

En 1940, il commande le 42e corps d'armée[6].

Carrière de traducteur[modifier | modifier le code]

Stagiaire dans l'armée japonaise, de 1909 à 1913, et attaché militaire à Tokyo, de 1923 à 1928, Gaston Renondeau se familiarise avec la langue japonaise et entreprend la traduction de textes classiques, anthologies poétiques et pièces de théâtre dès 1926.

Il publie dès 1912 un Dictionnaire militaire japonais-français, plusieurs fois réédité et dont le complément français-japonais parut en 1926[6].

Ses traductions de la littérature japonaise font autorité. Cependant, son habitude de signer seulement « G. Renondeau » l'a parfois fait renommer « Georges » dans certains articles qui lui furent consacrés.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Ouvrages généraux et anthologies[modifier | modifier le code]

  • Gaston Renondeau, La doctrine de Nichiren, Paris, PUF, 1953.
  • Gaston Renondeau, Nô, Premier et deuxième fascicules, 1953, Maison Franco-japonaise.
  • Gaston Renondeau, Histoire des moines guerriers au Japon, Paris, PUF, 1957.
  • Hônen, Shinran, Nichiren et Dôgen. Le Bouddhisme japonais : Textes fondamentaux de quatre grands moines de Kawakura, Préface et traduction française de G. Gaston Renondeau, Paris, Albin Michel, coll. « Spiritualités vivantes », 1962.

Ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • Gaston Renondeau, « L'influence bouddhique sur les Nô », dans Les Théâtres d'Asie, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1961
  • Gaston Renondeau, Bernard Frank, « Le bouddhisme japonais », dans Histoire des religions, I, Paris, Gallimard, coll. « La Pléiade », 1970, p. 1320 - 1350

Traductions[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. « ark:/36937/s005c77a93a0c99f/6065b04739919 » (consulté le )
  3. (en) Exploring intelligence archives: enquiries into the secret state, Routledge, coll. « Studies in intelligence », (ISBN 978-0-415-34998-7, 978-0-415-34972-7 et 978-0-203-02312-9), p. 63
  4. (en) Kris Dietrich, Taboo Genocide: Holodomor 1933 & the Extermination of Ukraine, Xlibris Corporation, (ISBN 978-1-4990-5607-5, lire en ligne)
  5. (en) Abraham Ascher, Was Hitler a riddle? western democracies and national socialism, Stanford University Press, (ISBN 978-0-8047-8355-2 et 978-0-8047-8356-9), p. 118
  6. a et b « Le général Renondeau », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )